Mission possible?
Publié dans Protégez-Vous, janvier 2013
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Certains croient que le capitalisme pourrait mener au bonheur plutôt qu’à la richesse. Pour y arriver, notre mode de vie de superconsommateurs doit cesser… au plus vite.
Pour la plupart des politiciens, des économistes et des financiers, une croissance économique soutenue mène toujours à la prospérité. Les gouvernements des pays riches d’Europe et d’Amérique en ont fait leur mot d’ordre : il faut consommer pour faire rouler l’économie. « Retournez dans les magasins ! » tonnait d’ailleurs le président George W. Bush au lendemain des attaques du 11 septembre.
Les experts sont toutefois de plus en plus nombreux à croire que le système actuel, fondé sur la productivité et le profit, mène à des déséquilibres : réchauffement climatique, catastrophes naturelles en série, crises financières, fossé grandissant entre riches et pauvres, surendettement des gouvernements et des individus. Car plus on consomme, plus on produit. Plus on produit, plus on exploite les ressources planétaires et plus on détruit l’environnement.
« Nos décideurs doivent choisir une économie au service de la société civile, non pas un système qui vise le profit à court terme », affirme Claude Béland, ex-président du Mouvement Desjardins. Pour atteindre le bien-être des communautés locales et respecter l’environnement, « il faut cesser d’exploiter des ressources non renouvelables au bénéfice d’une seule génération, ajoute Christian Simard, directeur général de Nature Québec, un organisme qui fait la promotion de la protection de l’environnement et du développement durable. Il faut vivre selon nos moyens et nos vrais besoins, et cesser de s’endetter personnellement et collectivement pour accumuler des biens qui remplissent nos tiroirs et placards ».
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