L’im­por­tance d’épar­gner tôt

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épargner tôtPu­blié sur Ca­noe.ca Ar­gent, 13 fé­vrier 2017

On peut lire l’ar­ticle ici.

ÉPAR­GNER TÔT DANS SA VIE – PLUS ON ÉPARGNE TÔT DANS LA VIE, MOINS ÇA FAIT MAL

Vous êtes dans la ving­taine ou la tren­taine? Vous êtes tan­nés de vous faire dire d’épar­gner im­mé­dia­te­ment parce que c’est payant? Vous avez d’autres prio­ri­tés que la loin­taine, très loin­taine re­traite? Payer ses dettes d’étude, faire ce fa­meux voyage en Amé­rique du Sud, se ma­rier, avoir une auto, une mai­son, un en­fant, jouer à Po­ké­mon Go…

Et puis, vous ar­ri­vez à peine à joindre les deux bouts, alors, la re­traite…

Mais il est pos­sible d’épar­gner pour sa re­traite pra­ti­que­ment sans qu’il n’y pa­raisse. Oui, on peut mettre de l’ar­gent de côté, beau­coup d’ar­gent, sans af­fec­ter son train de vie. Sans me­na­cer tous ces pro­jets évo­qués pré­cé­dem­ment.

ON AP­PELLE CELA L’ÉPARGNE SYSTÉMA­TIQUE

Le prin­cipe est simple: vous met­tez de côté une pe­tite somme chaque se­maine, pen­dant dix, vingt, trente, qua­rante ans. Jus­qu’à votre re­traite. On parle ici de 20$, 30$ ou 50$. Vous ins­tau­rez un vi­re­ment au­to­ma­tique de­puis le compte ban­caire où votre em­ployeur dé­pose votre paie, vers un compte d’épargne, pré­fé­ra­ble­ment un vé­hi­cule de pla­ce­ment où il est très dif­fi­cile d’ef­fec­tuer des re­traits. Un REER par exemple.

SIMPLE COMME BON­JOUR

En fait, n’im­porte quel conseiller fi­nan­cier d’une ins­ti­tu­tion fi­nan­cière ou in­dé­pen­dante peut vous ai­der à ins­tau­rer cet ou­til d’épargne simple, ef­fi­cace et… payant. Très payant.

Il s’agit sim­ple­ment de choi­sir le vé­hi­cule de pla­ce­ment et le pro­duit fi­nan­cier, se­lon votre to­lé­rance au risque. Votre conseiller fi­nan­cier me­su­rera cette to­lé­rance, il vous ai­dera à sé­lec­tion­ner le pro­duit fi­nan­cier ap­pro­prié (fonds com­mun de pla­ce­ment, fonds né­go­cié en Bourse, etc.) et le vé­hi­cule de pla­ce­ment de votre choix (fort pro­ba­ble­ment votre REER ou CELI) en fonc­tion de vos re­ve­nus, pour mi­ni­mi­ser votre im­pôt, et ce sera tout.

En quelques se­maines, vous au­rez ac­quis une dis­ci­pline de l’épargne sans presque vous en rendre compte. Pour le reste de votre vie. C’est l’équi­valent de fi­nan­cer un meuble. Sauf que le meuble, c’est une belle re­traite confor­table.

DES CHIFFRES QUI EN DISENT BEAU­COUP

Qu’est-ce que ça rap­porte, di­sons, in­ves­tir dans votre REER une somme de 1500$ par an­née à par­tir de 25 ans, sur une tren­taine d’an­nées?

Comme cet ar­gent fruc­ti­fie à l’abri de l’im­pôt (puis­qu’il est dans votre REER), avec un ren­de­ment réel an­nuel moyen de 5%, on parle d’une somme ac­cu­mu­lée de 104 641$ à 55 ans.

Si vous at­ten­dez d’épar­gner la même somme (45 000$) au dé­but de la qua­ran­taine, en co­tis­sant 3000$ par an­née avec le même ren­de­ment réel an­nuel moyen, vous au­rez une ca­gnotte de 67 972$ à 55 ans.

Évi­dem­ment, vaut mieux dis­cu­ter de ces ques­tions avec un pro­fes­sion­nel, comme un pla­ni­fi­ca­teur ou un conseiller fi­nan­cier.

Vous pou­vez aussi vi­si­ter le site Web de Re­traite Qué­bec ou uti­li­ser l’ou­til de cal­cul Si­mulR, conçu pour pré­sen­ter un por­trait concret de vos re­ve­nus à la re­traite.

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