Une deuxième carrière dans la vente par télétravail

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Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Retraite, 2 novembre 2019

On peut lire l’article ici.

Sylvie Hortie s’est lancée dans une deuxième « carrière » en vente à 60 ans. C’est sa façon de rester alerte. Trois ans après sa retraite, elle s’amuse toujours autant.

Mme Hortie a longtemps été représentante. Elle a notamment vendu du matériel graphique pendant 15 ans pour Omer de Serres. La décennie précédant sa retraite, elle vendait les produits Oracal, multinationale allemande spécialisée dans la technologie de signalisation. Elle sillonnait alors tout le Québec pour visiter imprimeurs, lettreurs et publicitaires.

En octobre 2016, elle accroche ses patins puis vend sa maison de Montréal pour s’installer à Val-David. La retraitée est alors mobilisée par le chantier de sa nouvelle maison.

En janvier, elle est recrutée par la Maison de la coopération de Montréal (MC2M), qui souhaite relancer les ventes du magazine Coopoint.

« Ce fut une adaptation, dit aujourd’hui la dame de 63 ans. J’ai dû me débrouiller, fouiller sur YouTube pour me familiariser avec les différents logiciels. Et j’étais une novice de l’industrie des médias. Il a fallu m’adapter à leur fonctionnement. Je ne connaissais rien aux coopératives ! »

Même si la réalité des médias n’est pas facile, Sylvie Hortie constate que les coops veulent se faire connaître et prendre de l’expansion. « Elles sont ravies quand j’entre en communication avec elles, dit-elle. La nouvelle version numérique du magazine intéresse les clients. »

Du concentré

Sylvie Hortie apprécie son horaire atypique. Elle bénéficie de pauses de plusieurs semaines, puis le télétravail reprend quatre ou cinq semaines, chaque trimestre. « J’ai beaucoup de liberté. Je peux commencer à 9 h ou à 15 h et finir à midi ou à 18 h. Quand un client m’appelle, j’arrête tout pour m’en occuper. Je suis privilégiée ! »

Elle reconnaît que ce n’est pas tout le monde qui peut télétravailler. « Ça me permet de demeurer éveillée mentalement. C’est enrichissant d’avoir de l’interaction professionnelle en vieillissant, même à distance. »

Sylvie Hortie constate que ses connaissances ou voisins retraités voyagent, ou ont tous une activité professionnelle ou bénévole. « Ça te force à sortir de ta routine, dit-elle. Car la routine, à la retraite, ça te tue. Un retraité doit choisir une activité qui correspond à son caractère. Il doit trouver un modus operandi, sinon, il finit par s’ennuyer. Et il faut absolument faire de l’activité physique, c’est le moteur d’une saine vieillesse. »

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