Le combat pour dénicher un chalet cet été a déjà débuté

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Publié dans le Journal de Montréal/Journal de Québec, section Dans vos poches, 23 février 2021

On peut lire l’article ici.

Vous prévoyez louer un chalet l’été prochain ? Faites-le maintenant, car, dans deux mois, il sera peut-être trop tard.

Tout le monde anticipe que voyager hors du pays ou même dans d’autres provinces sera peut-être impossible cet été.

Ainsi, la demande pour des chalets à louer est actuellement plus forte que l’offre.

Quelles que soient les options, la taille ou la région, les disponibilités pour la fête nationale et les vacances de la construction sont déjà pratiquement comblées, notamment dans les régions les plus populaires comme les Laurentides, les Cantons-de-l’Est, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent et les Îles-de-la-Madeleine.

« Il faut donc réserver maintenant », quitte à être plus flexible sur les dates, explique Éric Jean, fondateur de la plateforme quebeclocationdechalets.com, qui suggère de louer à la fin août et en semaine.

D’autre part, vérifiez la couverture annulation de votre assurance voyage, qu’elle soit individuelle ou avec une carte de crédit. Certains assureurs ou émetteurs refusent, d’autres acceptent de rembourser toute annulation de chalet pour cause de COVID.

Clause d’annulation

« La plupart des contrats de location prévoient déjà la possibilité d’annuler entre 15 jours et deux mois d’avance, soutient Thomas Asselin, grand patron de rsvpchalets.com. Plus vous annulez près de la date de location, plus vous risquez de perdre votre dépôt, qui est souvent de 50 % du montant total. Mais la plupart des propriétaires accepteront d’annuler si le gouvernement décrète un nouveau confinement, un resserrement des critères sanitaires, si vous attrapez la COVID ou pour une autre raison grave. »

De plus, les prix ont monté de 25 % à 30 % en moyenne depuis 2016, observe M. Asselin. Ils varient fortement selon la région. Attendez-vous à payer au moins 2500 $ pour un chalet de quatre chambres et deux salles de bains pour deux jours, et plus de 4000 $ pour la semaine.

Enfin, du côté de la SÉPAQ, qui gère différents types d’hébergement (yourtes, camps rustiques, refuges, campings, chambres d’auberges, prêt-à-camper) dans les parcs nationaux québécois et les auberges de Duchesnay, des Chic-Chocs, du Mont-Albert et à l’île d’Anticosti, il y a encore de la disponibilité si on fait preuve de souplesse sur les dates, le produit et la destination. Et il est possible de se faire rembourser, de reporter la réservation ou d’obtenir un déplacement en cas d’annulation pour des mesures sanitaires renforcées par le gouvernement.

CONSEILS

  • Les prix varient selon la superficie, le nombre de chambres, l’accès à l’eau et la proximité des services (autoroutes, épiceries) ou de la grande ville.
  • Le contrat de location doit comprendre ces éléments : dates et durée de location, services, prix, dépôt, taxes, conditions d’annulation et de remboursement, responsabilités de chacun, assurance. Si vous causez un sinistre, il sera normalement couvert par la responsabilité civile de votre assurance habitation.
  • Posez des questions sur ce qui est compris et autorisé : spa, draps, serviettes, vaisselle, laveuse-sécheuse, BBQ, bois de chauffage, accessoires de sport et accès Internet, peut-on fumer ou amener notre animal, les voisins sont-ils éloignés ou bruyants, la route est-elle proche, les bateaux à moteur sont-ils tolérés ?
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