Au Me­tro Plus As­bes­tos, un mas­sage pour dire merci

52


Pu­blié sur le site web du ma­ga­zine Dé­taillant ali­men­taire, 16 avril 2021

On peut lire l’ar­ticle ici.

Un épi­cier a trouvé une fa­çon ori­gi­nale de re­mer­cier ses em­ployés pour l’ef­fort consenti en temps de pan­dé­mie : il leur a tous of­fert un mas­sage gra­tuit.

« J’avais vu ça sur Fa­ce­book : une école avait of­fert une séance de mas­sage à son per­son­nel pour les re­mer­cier en temps de pan­dé­mie. Je me suis dit que c’était une bonne idée », ra­conte Sté­phane Gos­se­lin, di­rec­teur gé­né­ral de la Coop Me­tro Plus As­bes­tos, à Val-des-Sources, le nou­veau nom de cette ville si­tuée en Es­trie. « De­puis le dé­but de la CO­VID-19, notre per­son­nel consi­déré comme tra­vailleurs es­sen­tiels est fi­dèle au poste et tou­jours de bonne hu­meur. Je vou­lais les ré­com­pen­ser pour leurs ef­forts. »

L’épi­cier a donc em­bau­ché Jenny Trem­blay, une masso-ki­né­si­thé­ra­peute de Val-des-Sources, pour faire des mas­sages thé­ra­peu­tiques sur chaise. « J’ai adoré mon ex­pé­rience, dit-elle. Et les em­ployés aussi ! J’ai vu de bonnes ten­sions. La plu­part des gens sont stres­sés par la pan­dé­mie, leur tra­vail, la mai­son. Ils com­posent quo­ti­dien­ne­ment avec le pu­blic. Et l’épi­ce­rie est le seul com­merce qui n’a pas fermé dans la ré­gion du­rant le confi­ne­ment : ils n’ont ja­mais ar­rêté ! »

M. Gos­se­lin a éta­bli un ho­raire sur quatre jours et a convo­qué les em­ployés les uns après les autres à la salle de confé­rence où, sur­prise, les at­ten­dait Jenny Trem­blay, pour une séance de quinze mi­nutes aux frais du pa­tron. « Ils sont très heu­reux de leur ex­pé­rience. Ils m’en re­parlent constam­ment », confie ce der­nier. Les ad­mi­nis­tra­teurs de la co­opé­ra­tive ont ap­puyé l’ini­tia­tive. En­vi­ron 85 % des 107 em­ployés ont été mas­sés à ce jour. Il reste en­core deux jour­nées à or­ga­ni­ser pour pou­voir des­ser­vir ceux qui n’ont pas en­core été mas­sés. Seuls deux em­ployés ont re­fusé.

« Ha­bi­tuel­le­ment, la coop or­ga­nise plu­sieurs ac­ti­vi­tés so­ciales pour le per­son­nel, re­prend M. Gos­se­lin. Mais avec la pan­dé­mie, c’est im­pos­sible. » Ce der­nier va bien­tôt dis­tri­buer des cartes-ca­deaux échan­geables contre des achats ef­fec­tués sur place à tous les em­ployés de la coop. Les em­ployés ré­gu­liers au­ront une carte d’une va­leur de 300 $, et celles des em­ployés à temps par­tiel va­rie­ront entre 75 $ et 150 $, se­lon la charge de tra­vail. Du­rant le confi­ne­ment, quand la co­opé­ra­tive était le seul com­merce ou­vert à Val-des-Sources, les em­ployés ont bé­né­fi­cié d’une prime de 2 $ l’heure.

Pour suivre la Coop Me­tro Plus As­bes­tos :

52 re­com­men­ded
938 views