Isabelle Meilleur met de la pression

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Publié sur le site web du Réseau M, 27 février 2019

On peut lire l’article ici.

Avec son entreprise OxySoins, Isabelle Meilleur offre la location et la vente de chambres hyperbares portatives pour la santé.

Elle est devenue entrepreneure presque par hasard : « Une personne de notre entourage avait financé une chambre hyperbare pour un centre de santé, qui a fait faillite, dit-elle. Mon conjoint (Jean-François Tremblay) a lu sur ce concept et a rapidement compris son potentiel, mais surtout dans la location. À l’époque, j’étais éducatrice spécialisée auprès d’enfants handicapés. Je ne croyais absolument pas aux bénéfices pour la santé des chambres hyperbares! Mais mon conjoint a eu raison de ne pas m’écouter et il a lancé la compagnie! Je l’ai accompagné dans cette aventure et, rapidement, j’ai vu la différence chez les enfants. Je suis passée de sceptique à convaincue.»

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L’entreprise loue donc ses produits à une clientèle majoritairement infantile. Beaucoup de clients sont atteints de paralysie cérébrale ou subi des ACV ou des commotions cérébrales. L’entreprise fut lancée il y a six ans, mais, depuis trois ans, les revenus ont explosé.

« On avait de la demande du côté de la francophonie européenne, explique-t-elle. En Europe, on doit louer une chambre pendant une longue période et ça coûte très cher. Avec la Mission France, on entend tisser des liens commerciaux et trouver des partenaires clés pour la promotion. J’ai déjà une représentante à Paris qui fut, en fait, une de nos premières acheteuses. Notre produit a changé la vie de sa fille.»

Aujourd’hui, OxySoins compte quatre employés salariés et quatre représentants à commission.

Co-entrepreneurs

Si son conjoint a lancé l’entreprise, Isabelle Meilleur a pris le relais au bout de trois ans, après un congé de maternité. Depuis, ils gèrent l’entreprise à deux, non pas sans frictions. « Elles ne sont pas mauvaises, ces frictions, dit-elle. Mon chum est visionnaire et impulsif, je suis davantage conservatrice et analytique. On se complète dans nos approches. Mais ça demeure intense d’être un couple en affaires. On travaille tout le temps! On doit donc apprendre à se consacrer à d’autres projets, en dehors de l’entreprise. Car l’entrepreneuriat, ce n’est pas du 9 à 5… »

« Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’être entrepreneure, c’est se sentir souvent isolée, dit-elle. Je n’avais personne pour m’encourager, même si je me considère comme très performante. Le mentorat est venu casser cet isolement. » Il lui a aussi permis de sortir de sa zone de confort, d’établir des objectifs, de pousser sa réflexion plus loin, de se structurer davantage, confie-t-elle.

« Depuis un an, mon conjoint travaille à plein temps dans l’entreprise avec moi, poursuit-elle. Le mentorat nous a permis de vivre harmonieusement cette transition, car on ne travaille pas de la même manière, et de mieux répartir l’équilibre travail famille.»

Pour Isabelle Meilleur, c’est clair : « Tous les entrepreneurs devraient avoir un mentor!»

Une collaboration de Stéphane Desjardins.

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